[Pterygium surgery by conjunctiva autograft with autologous blood fixation]. / Chirurgie du ptérygion avec greffe de conjonctive fixée par du sang autologue.

INTRODUCTION: Pterygium surgery is marked by the possibility of recurrences; one of the techniques which results in the least recurrences is conjunctival autograft. Fixation of the conjunctiva had traditionally been accomplished with sutures. In recent years, conjunctival grafting has also been performed with fibrin glue. Even more recently, with a view towards improving the quality of postoperative results, some surgeons recommend the use of autologous blood. This study aims to evaluate the stability of this latest method of graft fixation, while assessing its postoperative results. METHODOLOGY: After diagnosis of pterygium, the patients underwent pterygium surgery with a conjunctival graft fixated with autologous blood. They were then monitored for one year, at 24h postoperatively, then seven days, 15 days, one month 3months, and every 3months thereafter. RESULTS: In totl, 84.21 % of the patients demonstrated stable postoperative fixation; 5.26 % of patients experienced significant displacement of the graft. After one year of follow-up, 15.79 % of patients experienced recurrent pterygium. Recurrences were more frequent in younger patients and in patients with previous recurrence. CONCLUSION: Pterygium surgery by conjunctival graft fixated with autologous blood is a safe surgery, with results similar to other pterygium surgery techniques with conjunctival autograft. However, this technique has the advantage less irritation, no risk of transmitting infection and lower cost.

[Intraocular pressure decrease after manual small incision cataract surgery]. / Baisse de la pression intraoculaire après chirurgie manuelle de la cataracte par petite incision.

PURPOSE: We decided to evaluate the decrease in intraocular pressure six months after cataract surgery. MATERIALS AND METHODS: We evaluated patients' IOP using an applanation tonometer. The patients then underwent cataract surgery. Six months after cataract surgery, we reevaluated the IOP by the same method, and we determined the post-operative change. RESULTS: Among the 147 operated eyes, 123 eyes or 83.67% exhibited a decrease in IOP. The mean preoperative IOP for the operative eye was 15.61±4.5mmHg; the mean post-operative IOP was 12.57±3.5mmHg; the mean IOP decrease after surgery was 3.16±4mmHg, for a mean decrease of 20%. This decrease is statistically significant, P<001. The decrease in IOP varies proportionally to the initial IOP. In glaucomatous patients, the mean preoperative IOP was 23.16±5.68mmHg and mean post-operative IOP was 14.5±2.7mmHg, a decrease of 37.39%. CONCLUSION: The decrease in IOP after cataract surgery was generally moderate. However, this IOP decreased proportionally to the initial IOP, thus giving significant decreases for higher IOPs. This decrease in IOP, well known after phacoemulsification, was also obtained after Manual Small Incision Cataract Surgery, a surgical technique which is increasingly employed in developing countries.

Aspects angiofluorographiques de la rétinopathie diabétique

Introduction : La rétinopathie diabétique (RD) est une cause majeure de malvoyance et de cécité due à une microangiopathie après 10 à 20 ans d'évolution du diabète. Nous avons évalué la fréquence et les aspects angiographiques de la rétinopathie diabétique en fonction du type du diabète.Patients et Méthodes : Une étude descriptive et transversale, conduite de juin 2014 à décembre 2015 (18 mois) au Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville avec la collaboration du Centre Médical Optique de Brazzaville. 84 patients diabétiques après un examen ophtalmologique complet ont bénéficié d'une angiofluorographie. L'interprétation des résultats était faite selon la classification Early Treatment Diabetic Retinopathy Study.Résultats : 39 Diabétiques avaient une rétinopathie (46,43%) pour un total de 78 yeux. Il s'agissait de 18 hommes (46,15%) et 21 femmes (53,85%), d'âge moyen 43,06 ± 15, 43 ans, extrêmes de 23 et 72 ans. La durée moyenne d'évolution du diabète était de 9,59 ± 4,34 ans. La moitié des patients avaient un diabète datant de 6 à 11 ans. Le diabète non insulinodépendant (DNID) était présent dans 25 cas soit 64,1% et insulinodépendant dans 14 cas soit 35,9%. 12 malades soit 30,76% avaient une hypertension artérielle. 10 yeux (12,65%) avaient une acuité visuelle inférieure à 1/10. Les lésions retrouvées en angiographie étaient une rétinopathie diabétique non proliférante (RDNP) aux deux yeux dans 23 cas (58,98%), à un œil dans 2 cas (5,12%) ; une rétinopathie diabétique proliférante (RDP) aux deux yeux chez 12 patients (30,77%) et à un œil dans 2 cas. La RDNP était retrouvée chez 51,28% des DNID contre 7,69% des DID. La RDP était présente chez 28,20% des DID et 12, 82% chez les DNID. 10 patients soit 25,64% présentaient un œdème maculaire non cystoïde.Conclusion : L'angiographie est un examen complémentaire indispensable au diagnostic, au suivi et à la prise en charge thérapeutique par photocoagulation de la rétinopathie diabétique. Elle ne saurait remplacer le fond d'œil qui est systématique au cours de l'examen ophtalmologique pour tout diabétique, afin de dépister la RD et d'éviter des complications qui sont des causes de cécité et de malvoyance

Profil des affections oculaires en milieu hospitalier au Congo

Les auteurs exposent les motifs de consultation et le profil des principales affections observees dans le service d'ophtalmologie du Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville de 1981 a 1989. Les principaux motifs de consultation sont representes par les inflammations de la region oculaire 30 pour cent; les vices de refraction 31 pour cent; les douleurs et les genes oculaires 22 pour cent; les traumatismes oculaires 8 pour cent; la fatigue visuelle 2 pour cent; le larmoiement 2 pour cent et les autres affections 5 pour cent. Les causes des maladies oculaires peuvent etre reparties de la maniere suivante: vice de refraction 31;1 pour cent; conjonctivites 17;1 pour cent; inflammations de l'oeil 11;8 pour cent; cataractes 9;3 pour cent; nevrites optiques et retinites 3;6 pour cent; glaucomes 3 pour cent; le pterygion 2;4 pour cent; atteintes corneennes 2;2 pour cent; les autres maladies de la retinite et du nerf optique 1;8 pour cent. L'analyse des resultats montre qu'environ 60 pour cent des activites pourraient etre assumees au niveau des centres primaires ou secondaires de sante. Cet encombrement du service universitaire ne lui permet pas de repondre pleinement a sa vocation de formation et de recherche. Les auteurs soulignent l'interet dans le stade actuel du developpement socio-economique de dynamiser et organiser la decentralisation des centres tertiaires; de la formation des Ophtalmologues et de concevoir un programme national de depistage et de traitement des principales maladies cecitantes

La retinite pigmentaire: a propos de 22 cas observes a Brazzaville

Les auteurs ont rapporte leur experience de la retinite pigmentaire a partir de 22 cas colliges en 42 mois. La frequence hospitaliere a ete de 1;6 pour 1000 consultants. Les principaux signes d'appel ont ete l'hemeralopie (22 cas); la baisse de l'acuite visuelle (18 cas); et la dyschromatopsie (12 cas). La retinite pigmentaire etait isolee dans 16 cas; peripherique et bilaterale dans 14 cas. La baisse de l'acuite visuelle a ete d'autant plus frequente que le malade etait plus age. Les auteurs ont insiste sur l'interet d'un caryotype et d'un electroretinogramme pour le depistage precoce et l'orientation des enfants dans les centres specialises pour malvoyants

La retinite pigmentaire: a propos de 22 cas observes a Brazzaville

Les auteurs ont rapporte leur experience de la retinite pigmentaire a partir de 22 cas colliges en 42 mois. La frequence hospitaliere a ete de 1;6 pour 1000 consultants. Les principaux signes d'appel ont ete l'hemeralopie (22 cas); la baisse de l'acuite visuelle (18 cas); et la dyschromatopie (12 cas). La retinite pigmentaire etait isolee dans 16 cas; peripherique et bilaterale dans 14 cas. La baisse de l'acuite a ete d'autant plus frequente que le malade etait plus age. Les auteurs ont insiste sur l'interet d'un caryotype et d'un electroretinogramme pour le depistage precoce et l'orientation des enfants dans les centres specialises pour malvoyants